Interventionnel

La radiologie interventionnelle associe une technique d’imagerie radiologique (utilisant des rayons X) à un geste invasif à visée diagnostique et/ou thérapeutique. L’intervention, effectuée sous anesthésie (locale ou générale) est guidée et contrôlée par l’image radiologique.

Biopsie Abdominale

De quoi s’agit-il ?

La biopsie abdominale (foie, rein, pancréas, ganglion…) est une technique de radiologie interventionnelle qui consiste à prélever un fragment de tissu sous contrôle échographique ou scanner, afin d’en réaliser l’analyse.

Apportez le jour de l’examen :

  • La demande de votre médecin (ordonnance, lettre…)
  • Les résultats du laboratoire concernant la coagulation
  • Le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM…)
  • La liste des médicaments que vous prenez.

Le jour de la biopsie

A l’exception des médicaments que l’on vous aurait précisément demander d’arrêter, vous prendrez normalement vos autres traitements. Vous ne mangerez pas, ne fumerez pas et ne boirez pas pendant 3 heures avant l’examen. Pour être plus à l’aise, il est conseillé d’aller aux toilettes avant la ponction.

Le déroulement de l’examen

Vous devez rester immobile pendant l’ensemble de la procédure et arrêter de respirer si le radiologue vous le demande.

La ponction-biopsie comprend trois étapes principales :

  1. Le repérage de l’organe ou de la lésion grâce à l’échographie ou au scanner,
  2. L’anesthésie locale au niveau du point de ponction. Elle provoquera une petite douleur de courte durée.
  3. Le positionnement de l’aiguille au contact de la lésion à prélever. Les aiguilles automatiques font souvent un petit déclic au moment du prélèvement.

Le temps nécessaire pour effectuer la ponction est variable avec le mode de guidage et la difficulté du geste, mais il ne dépasse généralement pas 20 minutes.

Quelles complications peuvent survenir pendant et après la ponction ?

Des douleurs abdominales peuvent apparaître après la ponction ; elles sont le plus souvent transitoires et calmées par les médicaments.
Une douleur à l’épaule droite peut survenir après une ponction du foie ; généralement elle sera rapidement soulagée par des médicaments.
La blessure de la paroi du tube digestif peut exceptionnellement rendre nécessaire une intervention chirurgicale.
Les urines peuvent être teintées de sang, après une biopsie du rein ; cette hémorragie est passagère.
Très rarement une hémorragie nécessitera une transfusion de sang, ou une intervention.

Quand les résultats seront-ils disponibles ?

Les résultats sont généralement disponibles en 7 à 10 jours, adressés dans les meilleurs délais à votre médecin qui pourra vous les expliquer.

Que va-t-il se passer après la ponction ?  

Vous serez surveillé attentivement par le personnel soignant.
On vous indiquera si vous devrez rester allongé et pendant combien de temps.
La durée d’hospitalisation et de surveillance dépend de l’organe ponctionné.

Biopsie Pulmonaire

De quoi s’agit-il ?

La biopsie pulmonaire est une technique de radiologie interventionnelle qui consiste à prélever sous contrôle scanner un petit échantillon de poumon afin d’en réaliser l’analyse.

Apportez le jour de l’examen

  • La demande de votre médecin (ordonnance, lettre …)
  • Les résultats du laboratoire concernant la coagulation
  • Le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM …)
  • La liste des médicaments que vous prenez.

Le jour de la biopsie

A l’exception des médicaments que l’on vous aurait précisément demander d’arrêter, vous prendrez normalement vos autres traitements.
Vous ne mangerez pas, ne fumerez pas et ne boirez pas 3 heures avant l’examen.
Pour être plus à l’aise, il est conseillé d’aller aux toilettes avant la ponction.

Déroulement de l’intervention

Vous devez rester immobile pendant l’ensemble de la procédure et arrêter de respirer si le radiologue vous le demande.
La ponction – biopsie comprend trois étapes principales :

  1. Le repérage de l’organe ou de la lésion grâce au scanner,
  2. L’anesthésie locale au niveau du point de ponction. Elle provoquera une petite sensation de chaleur de courte durée.
  3. Le positionnement de l’aiguille au contact de la lésion à prélever. Les aiguilles automatiques font souvent un petit déclic au moment du prélèvement.

La durée de la biopsie est variable en fonction de la complexité et de l’accessibilité de la lésion, allant de 20 à 30min.

Quelles complications peuvent survenir pendant et après la biopsie ?

Pendant ou après une ponction du thorax, de l’air peut passer entre la paroi et le poumon (pneumothorax). Il se résorbe le plus souvent spontanément. Exceptionnellement, il nécessite la mise en place d’un petit drain pour évacuer l’air. Cette complication est systématiquement recherchée par une radiographie thoracique de contrôle quelques heures après la biopsie.
Certaines personnes peuvent cracher un peu de sang de façon transitoire. Une respiration calme et régulière aide à minimiser ce phénomène. Il est exceptionnel qu’une blessure d’un vaisseau soit à l’origine d’une hémorragie nécessitant une intervention pour arrêter le saignement.
Les complications surviennent dans environ un tiers des cas, le plus souvent mineurs et ne nécessitent bien souvent pas de geste complémentaire, ni d’allongement de la durée d’hospitalisation.

Quand les résultats seront-ils disponibles ?

Les résultats sont généralement disponibles en 7 à 10 jours, adressés dans les meilleurs délais à votre médecin qui pourra vous les expliquer.

Que va-t-il se passer après la ponction ?

Vous serez surveillé attentivement par le personnel soignant.
On vous indiquera si vous devrez rester allongé et pendant combien de temps.
Une radiographie thoracique de contrôle sera réalisée dans les heures suivants la biopsie.
Par précaution, vous bénéficierez d’une surveillance hospitalière d’une nuit après l’intervention.
La sortie sera validée le lendemain après avis du pneumologue référent.

Drainage Percutané

De quoi s’agit-il ?

Le drainage percutané est une technique de radiologie interventionnelle qui consiste à placer un tube souple, appelé « drain » au travers de la peau pour vider une collection (accumulation de liquide) ou un abcès.
L’analyse du liquide prélevé (cytologie, bactériologie), permettra d’adapter au mieux le traitement (antibiotiques par exemple).
Le positionnement du drain sera guidé sous contrôle radiologique (échographie, scanner).

Le déroulement du geste :

Vous devez rester immobile pendant l’ensemble de la procédure et arrêter de respirer si le radiologue vous le demande.

Le drainage comprend trois étapes principales :

  1. Le repérage de la collection ou de l’abcès grâce à l’échographie ou au scanner,
  2. L’anesthésie locale au niveau du point de ponction. Elle provoquera une petite sensation de chaleur de courte durée.
  3. Après une petite incision de la peau (moins d’un cm), le positionnement du drain prend quelques minutes. Le geste est un peu désagréable mais l’anesthésie locale le rend très supportable.

Le drain relié à un flacon est ensuite fixé à la peau par un ou plusieurs fils, puis recouvert d’un pansement.

Quelles sont les complications qui peuvent survenir ?

Les complications graves sont exceptionnelles:

  • La blessure de la paroi du tube digestif peut rendre nécessaire une intervention chirurgicale ;
  • La lésion d’un vaisseau peut entraîner une hémorragie et nécessiter des transfusions, et exceptionnellement une intervention.

Le drain peut se boucher, sortir de la collection, voire être arraché.
Il faudra alors le repositionner.

Que va-t-il se passer après la mise en place du drain ?

Vous serez surveillé attentivement par des infirmières qui auront reçu les instructions nécessaires.
On vous indiquera quand vous pourrez manger et combien de temps vous devrez rester allongé.
Le drain sera laissé en place plusieurs jours et rincé si nécessaire.
Votre médecin et le radiologue jugeront également de la nécessité d’un contrôle radiologique. Ils décideront du moment où le drain pourra être retiré, une fois la collection évacuée.

En savoir plus

Sur le drainage percutané

Découvrir

Gastrostomie Percutanée

De quoi s’agit-il ?

La gastrostomie percutanée permet de mettre en place une sonde dans l’estomac pour vous permettre de vous nourrir et/ou d’administrer vos médicaments
La sonde de gastrostomie peut facilement être dissimulée sous les vêtements et est donc invisible.

Apportez le jour de l’intervention

  • La demande de votre médecin (ordonnance, lettre…)
  • Les résultats du laboratoire concernant la coagulation
  • Le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM…)
  • La liste des médicaments que vous prenez.

Le jour de l’intervention

A l’exception des médicaments que l’on vous aurait précisément demander d’arrêter, vous prendrez normalement vos autres traitements.
Vous ne mangerez pas, ne fumerez pas et ne boirez pas pendant 8 heures avant l’examen.
Pour être plus à l’aise, il est conseillé d’aller aux toilettes avant la procédure.

Le déroulement du geste

L’infirmière mettra en place une perfusion dans une veine du bras et vérifiera que votre sonde nasogastrique est bien perméable ou vous en posera une transitoirement si vous n’en avez pas (la sonde pourra également être mise en place par le radiologue juste avant le geste).
Le geste est réalisé dans des conditions d’asepsie chirurgicale.
Vous serez allongé(e) sur la table d’examen de radiologie et une échographie abdominale sera effectuée en premier lieu (repérage hépatique).
Vous devez rester immobile pendant l’ensemble de la procédure et arrêter de respirer si le radiologue vous le demande.
Au cours de l’intervention plusieurs clichés de radiographie de l’abdomen seront effectués. De l’air sera ensuite injecté dans votre estomac par la sonde nasogastrique pour bien visualiser votre estomac.
Le radiologue pratiquera une anesthésie locale et positionnera dans votre estomac trois points d’ancrage. Ces points d’ancrage ont pour but de rapprocher la paroi interne de l’estomac de la peau
Une petite incision (environ 1 cm) sera réalisée afin de mettre en place la sonde de gastrostomie à travers votre paroi abdominale.
Les points d’ancrage mis en place seront maintenus en place par des fils qui seront retirés 7 à 10 jours après l’intervention. En fin d’intervention un contrôle radiologique est effectué afin de vérifier la bonne position de la sonde, sa perméabilité et l’absence de fuite de liquide dans l’intestin ou la cavité abdominale

Quelles complications peuvent survenir pendant et après la ponction ?

Les complications les plus fréquentes de la gastrostomie percutanée radiologique sont :

  • L’infection de l’orifice et/ou des points d’ancrage les jours qui suivent sa mise en place. Toutes les précautions sont prises pour limiter ce risque (asepsie stricte lors de la pose).
  • Les douleurs : A l’exception de l’anesthésie locale, qui peut être un peu sensible, la pose de gastrostomie est bien supportée. Au décours des douleurs peuvent survenir mais sont normalement bien calmées par les traitements anti-douleur classiques.

Les autres complications sont très rares (blessure du foie sur le trajet de ponction, hémorragie, péritonite)

Après votre retour à domicile

Vous devez éviter les exercices physiques intenses dans les 48 heures suivant le geste.
Pendant deux semaines le pansement sera refait quotidiennement par une infirmière à l’aide d’un antiseptique.
Les points d’ancrage seront retirés 7 à 10 jours après la pose.
Deux à trois mois après l’intervention, il est possible de mettre en place un bouton de gastrostomie (plus confortable).

Pour en savoir plus

sur la gastrostomie percutanée

Découvrir

Cytoponction Thyroïdienne

La cytoponction thyroïdienne est un geste simple, consistant à réaliser un prélèvement de petits fragments (cellules) d’un nodule de la glande thyroïde afin de permettre leur analyse en laboratoire sous microscope (anatomo-pathologie). Le but de ce prélèvement est de connaitre la constitution d’un ou de plusieurs nodules thyroïdiens, qui seront choisis en fonction de leur aspect et de leur taille.

Selon le résultat de l’analyse, une simple surveillance ou une chirurgie pourront être envisagées.

Il s’agit d’un geste simple et très bien toléré, réalisé sans hospitalisation au cabinet médical au cours d’une simple consultation. Après désinfection, le radiologue utilise l’appareil d’échographie afin de repérer le nodule et une aiguille très fine y est introduite à trois reprises pour recueillir les cellules. Le plus souvent, aucune anesthésie locale n’est nécessaire. L’analyse des prélèvements est un processus long et les résultats seront connus sous 10 à 15 jours et vous seront communiqués par votre médecin traitant.

Comme pour tout type de prélèvement, des précautions doivent être prises pour les patients sous traitement anti-coagulant. La liste de vos traitements vous sera demandée par le radiologue et pourra nécessiter une adaptation temporaire.

Picc-line

Le Picc-line ou cathéter veineux central brachial est un nouveau système de voie veineuse. Comme pour les autres cathéters veineux centraux, son but est de permettre de perfuser des médicaments directement au niveau de la plus grosse veine de l’organisme (veine cave) dans les cas où les traitements peuvent abimer les petites veines (antibiotiques prolongés, chimiothérapie, nutrition parentérale, transfusion,…) ou lorsque un traitement par voie veineuse transitoire est nécessaire mais que les veines des bras sont fragiles.

Son avantage est d’être facilement introduit par une veine du bras sous simple anesthésie et de ne pas utiliser les veines du cou ou du thorax (veines jugulaires et sous-clavières pour les systèmes conventionnels). Il n’existe donc pas de risque de pneumothorax ou de contre-indication aux traitements anti-coagulants.

La mise en place de ce cathéter est simple, rapide mais nécessite l’utilisation de l’échographie et d’un appareil de radiologie afin de trouver la veine la plus adaptée et de le positionner de manière optimale.

Il s’agit d’un cathéter transitoire qui peut toutefois être utilisé pendant plusieurs semaines en hospitalisation ou à domicile. Il n’a donc pas pour but de remplacer les chambres implantables (boitiers implantés sous la peau, utilisés le plus souvent pour des chimiothérapies prolongées).

Infiltration PRP

Définition

L’infiltration de PRP consiste à injecter des facteurs cicatrisants et anti-inflammatoires contenus dans les plaquettes (Plasma Riche en Plaquettes = PRP) afin de stimuler la cicatrisation et la régénération d’un tendon ou soulager les douleurs liées à l’arthrose dans une articulation.

Indications

Lorsque les traitements conventionnels (repos, traitements oral de la douleur et de l’inflammation, kinésithérapie, infiltration de cortisone ou visco-supplémentation) n’ont pas donné de résultats satisfaisants, le PRP pourrait être envisagé.
Vous devrez avoir une évaluation initiale avec un médecin spécialiste (médecin du sport, chirurgien orthopédiste, rhumatologue…) qui déterminera si le traitement de PRP est une bonne indication pour vous.
Les principales indications d’infiltration de PRP sont l’arthrose d’une articulation principalement le genou et les tendinopathies principalement tendons épicondyliens, tendon calcanéen, aponévropathie plantaire superficielle, tendons fessiers et tendon rotulien.

Déroulement

Avant l’infiltration vous serez reçu en consultation par un médecin radiologue spécialisé en imagerie ostéo-articulaire.
Lors de cette rencontre, l’historique de votre pathologie, les traitements tentés jusqu’à présent et la réponse à ceux-ci seront discutés.
Il est important d’apporter les examens complémentaires antérieurs réalisés (radiographies, échographies, scanner et IRM) qui seront également analysés.
Au terme de cette consultation, les options de traitements seront discutées avec vous.
Si une indication d’infiltration de PRP est retenue, le geste sera programmé en fonction de vos disponibilités.
En prévision de la procédure, il est important de cesser toute prise d’anti-inflammatoire 7 jours avant le geste.

L’infiltration débute par un prélèvement sanguin habituel (environ 10ml). Le sang est ensuite centrifugé (5min) pour séparer les globules rouges/leucocytes du plasma/Plaquettes(PRP) grâce à un gel séparateur.
Le geste sera ensuite réalisé sous guidage par imagerie (échographie ou radiographie).
Certaines infiltrations douloureuses notamment tendineuses seront réalisées sous sédation par protoxyde d’azote (MEOPA).

Après l’infiltration la région traitée peut être plus douloureuse pendant 48 à 72h, il est nécessaire de la mettre au repos pendant 7 jours (un arrêt de travail peut être nécessaire selon votre profession et votre pathologie). Les activités sportives sont proscrites pendant 4 semaines.

L’infiltration de PRP s’intègre dans une prise en charge médicale globale ou la rééducation conserve une place centrale. Un programme de réadaptation avec un kinésithérapeute peut être débuté rapidement après l’infiltration, il est essentiel pour augmenter vos chances de guérison.

Résultats

Les effets secondaires sont rares, les mêmes que pour tout geste local : infection, saignement, malaise vagal, réaction allergique et douleurs.
Comme pour tout traitement un échec thérapeutique est possible, certains patients ne répondent malheureusement pas aux infiltrations de PRP.
Le PRP déclenche un processus de guérison progressif qui s’étend sur plusieurs semaines. Les effets ne sont pas rapides comme pour les infiltrations de corticoïdes.
L’efficacité du geste est évaluée entre 1 à 3 mois après l’infiltration pour l’arthrose et même plus pour les infiltrations intra-tendineuses.

Pour le traitement de l’arthrose, la procédure pourrait être répétée tous les 12-18 mois selon la durée de soulagement. Le PRP n’est pas un traitement régénératif pour le cartilage, il permet de diminuer l’inflammation articulaire et donc les douleurs.

Pour le traitement des tendinopathies, une deuxième infiltration peut être nécessaire en cas d’efficacité partielle ou transitoire.

Destruction tumorale percutanée par radiofréquence

But

Traiter les patients porteurs de lésion(s) tumorale(s) dans un but curatif

Principe

Destruction tissulaire par hyperthermie en utilisant un courant électrique alternatif à haute fréquence.
Echauffement au contact de l’aiguille de radiofréquence entre 60 et 100°C. L’aiguille est reliée à un générateur de radiofréquence.

Indication

Cette procédure est proposée à visée curative après décision collégiale en réunion de concertation pluridisciplinaire. Elle s’applique aux lésions hépatiques (primitives ou secondaires), rénales et pulmonaires.
La taille, le nombre et la topographie des lésions conditionnent l’indication. Classiquement, l’indication « idéale » pour le foie est un nodule de moins de 5 cm, ou maximum trois nodules de 3 cm.

Bilan pré-interventionnel

Le patient est rencontré lors d’une consultation de radiologie interventionnelle pour explication du déroulement du geste, des complications possibles, des contre-indications (pacemaker, anastomose biliodigestive, troubles de l’hémostase) et recueil du consentement éclairé.

Il bénéficie d’un bilan biologique pré-interventionnel, de la vérification de la visibilité du/des nodules sous échographie pour guidage per-opératoire.

Réalisation du geste

Le patient bénéficie au préalable d’une consultation anesthésique.
Le geste se déroule sous anesthésie générale et dure de 30 à 60 minutes.
L’échographie peropératoire permet de placer l’aiguille dans le nodule pour destruction thermique.

Le patient rentre en hospitalisation le matin du geste, le geste se déroule en début d’après midi. Il est ensuite surveillé en milieu médicalisé jusqu’au lendemain matin. Si aucune complication n’est à déplorer, il sort le lendemain du geste.

Complications

Douleurs, hémorragie (<2%), fièvre transitoire, abcès (2%), récidive.

Suivi

Le patient bénéficiera sauf contre-indication d’une IRM à 8 semaines puis à 4 mois puis tous les 6 mois.

Les bilans de suivi seront ensuite espacés

Angioplastie rénale

De quoi s’agit-il ?

Cette intervention consiste à reperméabiliser les artères atteintes de rétrécissement ou d’occlusion en les dilatant à l’aide d’un petit ballon et en plaçant le plus souvent une petite prothèse métallique complémentaire appelée stent.

L’angioplastie rénale concerne l’artère alimentant le rein. Il s’agit d’une intervention assez délicate nécessitant un opérateur entrainé.

Dans un premier temps, une angiographie permet de repérer avec précision la situation de la lésion à traiter.

La maladie

Il s’agit d’un rétrécissement ou d’une occlusion d’une ou des deux artères rénales.

Ce rétrécissement peut provoquer ou aggraver une hypertension artérielle sévère. Une insuffisance rénale est souvent également associée.

La décision de pratiquer l’angioplastie est prise lorsque un certain nombre d’éléments sont présents : souffrance ischémique rénale en doppler, sténose serrée, situation rénale inquiétante (sauvetage ou prévention du capital néphronique), hypertension artérielle non contrôlable, insuffisance cardiaque.

Dans certains cas, ce geste est décidé pour tenter d’éviter le recours futur à la dialyse.

Dans la plupart des cas, le rétrécissement de l’artère est en rapport avec des lésions d’athérosclérose.

Qu’est-ce que l’athérosclérose ?

Les artères peuvent être, partiellement ou complètement (occlusion) bouchées par des dépôts sur ses parois que l’on appelle plaques d’athérome. Cette maladie, l’athérosclérose, peut être responsable de différents symptômes liés au manque d’irrigation sanguine. Par exemple, l’obstruction d’une artère de membre inférieur peut entraîner des douleurs lorsque vous marchez et parfois lorsque vous êtes couché.

D’autres sites peuvent également être touchés :

les artères carotides (qui irriguent le cerveau) avec risque d’hémiplégie

les artères des jambes ce qui peut entraîner des douleurs à la marche ou au repos voire des troubles de cicatrisation dans les cas évolués.

les artères coronaires, avec pour conséquences des douleurs d’angine de poitrine ou un infarctus du myocarde.

Les traitements :

Comment traite-t-on cette maladie ?

A côté des traitements par médicaments, il est parfois indispensable de “déboucher” le vaisseau ou de le “court-circuiter” (c’est un pontage). Aujourd’hui, dans de nombreux cas, on peut remplacer la chirurgie par l’angioplastie.

Cette technique consiste à positionner un petit ballon dans l’artère au niveau du rétrécissement ou de l’occlusion et à le gonfler. Ce faisant, la plaque d’athérome est écrasée par le ballonnet contre la paroi et l’artère est rouverte. Ce ballonnet est introduit dans l’artère à travers la peau.

Cette intervention peut améliorer ou faire disparaître vos symptômes car elle permet à l’artère d’amener une plus grande quantité d’oxygène à vos tissus sans nécessiter une intervention chirurgicale.

L’angioplastie rénale :

Le déroulement de l’examen

L’angioplastie comprend trois étapes principales :

Mise en place du cathéter d’angioplastie au niveau de l’artère obstruée après ponction artérielle sous anesthésie locale sous sédation efficace en présence d’un(e) infirmier(e) anesthésiste

Gonflage du ballonnet pour déboucher l’artère obstruée et mise en place de l’endoprothèse

Retrait du cathéter et compression du point de ponction

Lors du gonflement du ballonnet, vous pourrez ressentir une légère sensation douloureuse qui ne durera que quelques instants et qui s’interrompra dès que l’on dégonflera le ballonnet. La plupart du temps, l’angioplastie est complétée par l’implantation d’un stent.

Qu’est-ce qu’une endoprothèse ou “stent” ?

Il s’agit d’un petit ressort en métal que l’on met à l’intérieur de l’artère, par le même petit trou que celui qui a été fait pour la dilatation. Ce stent est laissé en place définitivement. Son rôle est de maintenir l’artère parfaitement ouverte quand le ballonnet d’angioplastie n’a pas été suffisamment efficace.

Y a-t-il des risques liés à l’angioplastie rénale?

Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. Les risques sont d’une part ceux de l’artériographie et ceux propres à l’angioplastie rénale

Risques de toute artériographie :

Localement, au niveau du point de ponction, il peut se produire un hématome qui se résorbera en deux à trois semaines. Tout à fait exceptionnellement, des lésions de l’artère peuvent nécessiter un traitement complémentaire.

Sur un plan général, les risques sont dus à l’injection du produit iodé utilisé pour le repérage artériel

L’injection peut entraîner une réaction d’intolérance. Ces réactions imprévisibles sont plus fréquentes chez les patients ayant eu une injection mal tolérée d’un de ces produits ou ayant des antécédents allergiques. Elles sont généralement transitoires et sans gravité.

Elles peuvent être plus sévères et se traduire par des troubles cardio-respiratoires et nécessiter un traitement. Les complications réellement graves sont rarissimes ; par exemple, le risque de décès est de moins d’un cas sur 500 000.

Des accidents rénaux, également liés au produit iodé, sont notamment possibles chez certains sujets atteints de maladies fragilisant le rein (insuffisance rénale chronique, diabète, myélome, etc.).

Des modalités particulières seront observées pour les patients qui ont présenté de graves manifestations allergiques et pour ceux qui ont une fragilisation rénale. Ces patients doivent se signaler au moment de la prise du rendez-vous. De plus, les diabétiques prenant des biguanides (Glucinan®, Glucophage®, Stagid®) doivent également le signaler car ce traitement doit être interrompu durant quelques jours.

Les risques thrombo-emboliques :

Le cheminement du cathéter dans les artères peut entraîner l’occlusion de celles-ci ou une occlusion à distance par l’intermédiaire d’une embolie (caillot sanguin, plaque d’athérome qui migre…).

Au niveau des membres, une telle occlusion se traduit habituellement par une violente douleur alors qu’au niveau cérébral, cela peut être responsable d’un accident vasculaire (attaque) pouvant entraîner une paralysie définitive ou transitoire.

Ces accidents sont très rares et tout est fait pour les éviter ; lorsqu’ils surviennent, un traitement d’urgence médical ou chirurgical est le plus souvent indiqué. Le risque de mort est exceptionnel.

Au total, le risque de présenter un accident grave ou définitif peut être, en moyenne, évalué entre 0,5 et 1%, en fonction de votre état de santé initial et de la maladie qui justifie l’examen.

Les risques propres à l’angioplastie rénale :

La dissection de l’artère (dédoublement de la paroi) : elle est traitée dans le même temps par l’implantation d’une endoprothèse, avec succès dans la grande majorité des cas

  • une embolie (migration d’un caillot sanguin) qui sera également traitée dans le même temps par exemple par aspiration.

Dans de très rares cas une chirurgie urgente pourra être nécessaire.

Exceptionnellement, l’intervention peut entraîner la perte du rein et encore plus exceptionnellement le décès. Dans de très rares cas une chirurgie urgente pourra être nécessaire.

Quels sont les risques de ne pas faire l’angioplastie ?

Grâce à l’angioplastie, les symptômes dont vous souffrez et qui sont liés au rétrécissement de vos artères seront diminués. Une situation rénale ou hypertensive préoccupante pourra être stabilisée. Dans certains cas la fonction cardiaque sera améliorée.

Après plusieurs examens, (Doppler, Scanner, dosages sanguins) et une analyse minutieuse de la situation, vos médecins ont jugé utile cette intervention. L’abstention vous expose à une persistance des symptômes et peut entraîner des complications secondaires et en particulier une insuffisance rénale terminale.

En pratique

Avant l’intervention :

Vous serez vu par le radiologue interventionnel en consultation au cabinet d‘imagerie et d’angiologie de la clinique. Il pratiquera un échodoppler des artères rénales. Cet examen est indispensable et permettra au radiologue interventionnel de poser en toute sécurité l’indication opératoire.

Un angio-scanner de l’aorte sera généralement programmé. Il permet au radiologue de planifier au mieux l’intervention et le choix du matériel.

Une consultation anesthésie est également obligatoire pour programmer la prise en charge par l’infirmier(e) anesthésiste lors de la procédure.

Apportez la veille de l’intervention :

la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….)

les résultats de votre examen concernant la coagulation et autres analyses qui auraient été demandées,

le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM …)

la liste écrite des médicaments que vous prenez.

Pour l’intervention :

Ne mangez pas au cours des 6 heures précédant l’examen.Sauf contre-indication, vous devrez prendre vos médicaments habituels.

Après l’intervention, de retour dans votre lit :

Vous serez surveillé(e), pour vérifier en particulier qu’il n’existe pas de saignement à l’endroit de la ponction. Les membres de l’équipe médicale vous diront à quel moment vous pourrez boire et manger. Ils vous expliqueront pendant combien de temps vous devrez rester allongée. Afin d’éviter le risque d’hématome à l’endroit de la ponction artérielle, en général au pli de l’aine, il vous est demandé de rester allongé(e) pendant plusieurs heures sans plier la cuisse du côté où la piqûre a été faite.

Si la ponction a été faite au pli du coude, on vous demandera de ne pas utiliser ce bras pendant plusieurs heures (en particulier pour la toilette).

Après votre retour à domicile :

Urgence

1/ Si vous commencez à saigner à l’endroit où le cathéter a été introduit (si un saignement apparaît, allongez vous et appuyez sur la zone du saignement ou faites appuyer par une personne de votre entourage),

2/ Si vous constatez un changement de couleur, de volume ou de température au niveau de la zone de ponction de l’artère,

3/ Si vous avez des douleurs, une sensation de froid, une modification de la sensibilité, ou un changement de couleur du bras ou de la jambe concerné par la ponction artérielle,

Il est important de contacter immédiatement votre médecin ou notre équipe au n° de téléphone suivant : 0380703960.

Dans les semaines qui suivent l’intervention :

Consultez votre médecin ou prenez contact avec nous si vous avez une « boule » qui persiste au niveau du point de ponction.

Après l’intervention :

Un traitement anticoagulant (antiagrégant plaquettaire) est généralement prescrit. Souvent il a déjà été instauré pour d’autres raisons et il suffit de le poursuivre.

Contrôle de la perméabilité du STENT :

Du fait d’un nombre non négligeable de resténose dans la première année (de l’ordre de 20 %), il est IMPERATIF de revoir votre radiologue ou votre angiologue à 6 mois et à un an pour effectuer un doppler de contrôle. En cas de resténose, une nouvelle procédure devra être envisagée.

Embolisation fibrome utérin

De quoi s’agit-il ?

Cette procédure de radiologie interventionnelle vise à occlure par de petites particules les artères nourricières du ou des fibromes ce qui a pour effet d’entraîner leur régression. Dans un premier temps est réalisée une angiographie des artères utérines, le largage des particules se faisant dans ces vaisseaux.

La maladie

Qu’est-ce qu’un fibrome utérin ?

C’est une tumeur bénigne de l’utérus qui grossit dans la paroi utérine. Les fibromes n’entraînent pas toujours de symptômes, mais dans certains cas, leur localisation et leur taille peuvent entraîner des problèmes à type de douleurs, de troubles urinaires ou de saignements excessifs. Les fibromes peuvent devenir volumineux et entraîner une augmentation de taille de l’utérus lui-même.

En général, les symptômes s’améliorent après la ménopause, mais parfois, et en particulier en cas de traitement hormonal de substitution, cette amélioration peut ne pas survenir.

Quels sont les symptômes les plus classiques en fonction de la taille, du nombre et de la localisation des fibromes ?

  • Des règles prolongées et trop abondantes, parfois avec des caillots, ainsi que des saignements en-dehors des règles ; ceux-ci peuvent entraîner une anémie
  • Des douleurs pelviennes, des sensations de pression ou de lourdeurs au niveau du pelvis
  • Des douleurs au niveau du dos ou des jambes
  • Des douleurs durant les actes sexuels
  • Une envie d’uriner de façon trop fréquente
  • Des constipations opiniâtres
  • Une augmentation de taille de l’abdomen
  • Des difficultés à mener une grossesse à son terme

Les fibromes utérins sont très fréquents : 20 à 40 % des femmes de plus de 35 ans ont un fibrome d’une taille significative.

Comment fait-on le diagnostic de fibrome ?

En général, le diagnostic de fibrome est fait à l’examen gynécologique et fortement suspecté par une échographie abdomino pelvienne. L’IRM pelvienne avec injection permet de confirmer le diagnostic et d’éliminer d’autres pathologies.

Les traitements

Comment peut-on traiter les fibromes ?

La plupart des fibromes n’entraînent pas de symptômes et ne sont donc pas traités. Quand ils entraînent des symptômes, le traitement médical est souvent le premier traitement proposé, il peut comporter une prescription de pilules contraceptives, une prescription d’anti-inflammatoires ou un traitement hormonal. Souvent les symptômes sont contrôlés avec ces traitements et aucun autre traitement n’est nécessaire.

Dans certains cas cependant, le traitement médical n’est pas satisfaisant ou mal toléré, ou les fibromes se remettent à grossir après l’arrêt du traitement.

Les différentes possibilités de traitement sont alors : l’embolisation utérine, la myomectomie, l’hystérectomie totale (ablation de l’utérus et des annexes).

L’embolisation utérine :

Il s’agit d’une procédure utilisée depuis plus de 20 ans qui n’est pas chirurgicale, expliquée en détail plus loin.

Elle a quasiment complètement remplacé la chirurgie aux Etats Unis et au Canada

La myomectomie :

C’est la chirurgie qui enlève uniquement les fibromes en essayant de préserver l’utérus en permettant le plus souvent d’avoir des enfants dans les suites. Plusieurs méthodes sont possibles, la myomectomie sous hystéroscopie, la myomectomie laparoscopique et la myomectomie chirurgicale par voie abdominale ou transvaginale. La plupart du temps, la chirurgie entraîne un contrôle des symptômes, mais plus il y a de fibromes, plus la chirurgie est difficile et moins elle a de chances d’entraîner un succès clinique.

L’hystérectomie totale :

Elle est encore très souvent pratiquée pour ce type de problèmes en particulier en Europe. Elle est réalisée sous anesthésie générale et nécessite 3 à 4 jours d’hospitalisation et 4 à 6 semaines de récupération. L’hystérectomie est généralement réservée aux patientes qui ne désirent plus de grossesse.

L’embolisation utérine

Le déroulement de l’embolisation utérine

Il s’agit d’une procédure peu invasive qui ne nécessite qu’une ponction artérielle au pli de l’aine, elle est réalisée sous anesthésie locale et sédation anesthésique sans intubation. Cette intervention est réalisée au bloc opératoire par un radiologue entraîné à réaliser ce type de procédure. Après avoir fait une anesthésie locale au pli de l’aine, il insère un petit cathéter dans l’artère après avoir fait un petit trou dans celle-ci (ponction artérielle). Le cathéter est guidé sous scopie jusqu’aux artères utérines et le radiologue y injecte de tout petits fragments de plastique, de la taille d’un grain de sable, qui vont occlure cette artère. La plupart du temps, on réalise une embolisation des deux artères utérines (droite et gauche).

L’embolisation utérine nécessite une courte hospitalisation de quelques jours permettant de contrôler les douleurs qui sont à type de crampes et de sensation de pesanteur. Un peu de fièvre liée aux phénomènes inflammatoires est parfois possible. La récupération complète prend en général 1 à 2 semaines.

Dans notre établissement, l’équipe anesthésique est très impliquée dans la surveillance et la gestion de la douleur et un traitement anti douleur performant est administré par voir veineuse pendant 48 heures. Le relais antalgique par voie orale permet généralement la sortie à 72 heures.

Quelles sont les chances de succès de ce traitement ?

Les études montrent que 78 à 94% des femmes qui ont ce type de traitement ont une amélioration significative ou totale de leurs douleurs et des autres symptômes. Ce traitement est particulièrement efficace s’il y a de nombreux fibromes. On sait qu’il n’y a quasiment aucun cas observé de récidive.

Quels sont les risques de l’embolisation utérine ?

Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.

Localement, au niveau du point de ponction, il peut se produire un hématome qui se résorbera en deux à trois semaines. Tout à fait exceptionnellement, des lésions de l’artère peuvent nécessiter un traitement complémentaire.

Sur un plan général, les risques sont dus à l’injection du produit iodé utilisé pour le repérage artériel

L’injection peut entraîner très rarement une réaction d’intolérance. Ces réactions imprévisibles sont plus fréquentes chez les patients ayant eu une injection mal tolérée d’un de ces produits ou ayant des antécédents allergiques.

Des modalités particulières seront observées pour les patients qui ont présenté de graves manifestations allergiques et pour ceux qui ont une fragilisation rénale. Ces patients doivent se signaler au moment de la prise du rendez-vous. De plus, les diabétiques prenant des biguanides (Glucinan®, Glucophage®, Stagid®) doivent également le signaler car ce traitement doit être interrompu durant quelques jours.

Le cheminement du cathéter dans les artères peut entraîner l’occlusion de celles-ci ou une occlusion à distance par l’intermédiaire d’une embolie (caillot sanguin, plaque d’athérome qui migre…)

Au total, le risque de présenter un accident grave reste très exceptionnel.

Après l’embolisation utérine

La plupart des femmes ressentent des douleurs pendant les premières heures. Dans certains cas, des nausées et un peu de fièvre sont observées.

Ces symptômes sont traités par des médicaments appropriés et surtout par le recours systématique à l’injection d’antidouleurs puissants (opiacés) pendant 24 à 48 heures après l’intervention.

La possibilité d’une ménopause précoce après l’embolisation a été rapportée dans quelques très rares cas mais le recours systématique aux microparticules calibrées depuis une dizaine d’années a permis une très nette diminution de ce risque.

Après votre retour à domicile :

Vous pourrez sortir de la clinique dès lors que les douleurs pelviennes résiduelles seront gérées par un simple traitement par voie orale (généralement le 3ème jour après l’intervention)

Vous reverrez le radiologue interventionnel à 10 jours pour refaire le point sur la persistance ou non de douleurs et pour l’éventuelle prolongation des antalgiques pour quelques jours de plus.

Il faut compter 2 à 3 semaines de repos et d’arrêt d’activité professionnelle en particulier dans le cas d’un travail debout ou physique.

Enfin, une IRM de contrôle qui pourra être effectuée par votre radiologue interventionnel devra être réalisée à 6 mois afin de contrôler et d’évaluer le résultat définitif de l’embolisation.

Risques et Bénéfices

Les bénéfices attendus de l’examen qui vous est proposé sont largement supérieurs aux risques que cet examen vous fait courir.

En tout état de cause, la myomectomie et l’hystérectomie présentent également un certain nombre de risques, y compris infections et hémorragies nécessitant une transfusion. D’autre part, les patientes qui ont eu une myomectomie peuvent avoir des adhérences, ce qui peut entraîner un risque de stérilité secondaire. N’hésitez pas à poser les questions sur les différents risques à votre médecin.

Que devient la fertilité après l’embolisation utérine ?

Le retour des règles et un fonctionnement ovarien normal sont observés entre 2 et 6 mois après l’intervention. En effet, le cycle ovarien et menstruel est préservé dans la grande majorité des cas depuis l’utilisation de microparticules calibrées.

Dans de nombreuses études, il a été montré que les femmes jeunes qui avaient de nombreux et gros fibromes (qui pouvaient gêner la nidification) et qui avaient des difficultés à avoir un enfant, ont souvent pu être enceintes après la procédure.